«On n’apprend pas à vivre par la violence» a déclaré Brigitte Macron en déplacement dans un collège de Clamart alors qu’une loi relative a l’interdiction des violences éducatives ordinaires est en ce moment discuté à l’assemblée nationale . Composé d’un article unique, ce texte vise en premier lieu à inscrire symboliquement (sans sanction pénale) dans le code civil le «droit des enfants à une éducation sans violence physique, punitions corporelles ou châtiments corporels, souffrances morales, ou toute autre forme d’humiliation» nous informe Libération .
Une disposition anti-fessée excluant “tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles” avait été déjà incluse dans la loi “Égalité et citoyenneté”, adoptée en décembre 2016. Mais l’article avait été censuré en janvier 2017 par le Conseil constitutionnel, jugé sans lien évident avec le projet de loi initial d’après BFM TV.
La première dame n’est pas la seule à manifester son opposition à l’usage de la fessée. En effet Marlène Schiappa y est aussi favorable sur France Info “parce que je crois qu’il n’y a aucune violence [qui soit] éducative, il n’y a pas de petite claque”.
L.N