Téléphérique urbain, qui y a pensé ?

Généralement, un téléphérique est utilisé en montagne. Où l’on peut admirer de beaux paysages ! La beauté de la nature !

D’après le Parisien, « Le téléphérique urbain, [est] un mode de transport en développement ». « Plusieurs projets de téléphériques urbains devraient être mis en service d’ici 2020, en France. Un nouveau moyen de transport complémentaire du bus ou du tram ». On peut facilement se déplacer en ville, « une possibilité qui ne relève plus de la science-fiction en France ».

D’après France Inter, « ce mode de transport qui repose dur des cabines accrochées à un câble au-dessus du sol est de plus en plus prisé par les villes ». Auparavant, nous ne pouvions pas construire de téléphérique « sans [avoir exproprié] tous les habitants qui se situent sous le tracé des cabines. Ces textes, datant des années 1940, avaient annulé tout l’intérêt d’un transport aérien ».

Il a fallu « attendre une ordonnance de novembre 2015 pour lever une obligation d’expropriation des habitants vivant sous un téléphérique tout en assurant des garanties ».

A Grenoble, un téléphérique a été installé dans les années 30 plus précisément en 1934, appelé « bulles de Grenoble ».  Il  relie la ville au site touristique de la Bastille pouvant transporter près de 6 personnes mais « ce n’est pas proprement parler un transport urbain, car il n’est pas pleinement intégré au réseau de transports de la ville »

Mais il n’y en a pas qu’un !

5 autres projets sont considérés comme les plus avancés tels que Orléans, Brest, Toulouse, Grenoble et Créteil.

D’après actu-environnement, « avec ces nouveaux outils, la concrétisation de ces projets dépend davantage d’éléments sur lesquels nous n’avons pas la main : l’acceptation sociale et leur adaptation aux besoins ».

« Fin d’année dernière, le gouvernement publiait une ordonnance et un décret en Conseil d’État qui instaurent notamment les servitudes d’utilité publique (SUP) de libre survol ».

«Ces textes donnent la possibilité réglementaire d’imposer le survol des cabines, moyennant une indemnité, à la condition de passer à plus de 10 mètres du sol et des bâtiments, précise Yves Schneider, chargé de mission de sûreté et développement durable au STRMTG – Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés, service à compétence nationale».

Il a été considéré qu’à moins de 10 mètres, la contrainte sur le propriétaire est trop forte pour lui imposer une servitude puisqu’en plus des risques encourus, la sonorité est juste inimaginable !

Le projet est très en amont, « cela peut être perçu comme très positif pour la population mais également comme une source d’inquiétude : comment penser un mode de transport alors que la zone va évoluer d’ici 2030 ? » soulève Christophe Ferrari, président de Grenoble alpes, Métropole.

D’autres projets sont à l’état d’idées comme par exemple, le projet Roissy en France (95) pour désenclaver la zone de l’aéroport (franchissement d’un faisceau routier) ou encore ceux de l’île de la Réunion !

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