Theresa May était l’une des femmes les plus importantes du Royaume-Uni . Née le 1er octobre 1956 à Eastbourne, elle suit des études d’art et de géographie à l’université d’Oxford. Elle se marie à Philp May un banquier rencontré lors de ses études. Jusqu’en 1997, elle travaille dans la finance, d’abord à la Banque d’Angleterre, puis en tant que consultante.
En 1986 sa carrière politique démarre : elle s’est occupé de logement et d’éducation dans le quartier en tant que conseillère de l’arrondissement londonien de Merton, pour le Parti conservateur. Elle s’est présentée plusieurs fois à des élections, mais n’a pas été élue. Ce n’est qu’à la quatrième tentative en 1997 qu’elle a enfin pu avoir un poste de député dans la circonscription de Maidenhead. Elle fait alors partie de l’opposition. Sa ténacité et son caractère font d’elle la première femme présidente du Parti conservateur en 2002. En 2010 David Cameron la nomme ministre de l’intérieur et elle est donc projetée sur le devant de la scène politique internationale. Son mandat a été marqué par sa politique de fermeté à l’égard de l’immigration.
Suite au référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne de juin 2016, David Cameron présente sa démission et Theresa May sa candidature à la tête du Parti Conservateur. Le 11 juillet 2016 elle devient chef du Parti et le 13 juillet 2016, elle est nommée Premier ministre du Royaume-Unie et devient la deuxième femme à accéder à cette fonction.
Ce 24 mai c’est à dire un peu moins de 3 ans après son arrivée au pouvoir Theresa May devant la porte de Downing Street a annoncé sa démission qui aura lieu le 7 juin après une lutte acharnée pour le Brexit. Alors qu’elle était favorable au maintien de son pays dans l’Union lors de la campagne du référendum, elle reçoit le mandat d’en négocier le départ. Elle a échoué, le pays se retrouve à la case départ, le Brexit est un casse tête. Aucun accord a été trouvé ce qui à conduit Mme May « la survivante » à sa chute. «J’ai fait de mon mieux, j’ai fait tout ce que je pouvais pour convaincre les députés de soutenir l’accord. Malheureusement, je n’ai pas été capable d’y arriver. J’ai essayé trois fois. Je pensais qu’il était juste de persévérer même quand les obstacles aux chances de succès semblaient élevés. Mais il est maintenant clair que c’est l’intérêt supérieur du pays qu’un nouveau premier ministre mène cet effort» a-t-elle reconnu.
Le grand favori est Boris Johnson membre du partie conservateur et secrétaire d’Etat des affaires étrangères et du Commonwealth de 2016 à 2018. Il a commenté lors de l’annonce de Theresa May : “Merci pour vos services stoïques rendus à notre pays et au Parti conservateur. Il est maintenant temps de suivre (vos) exhortations: se rassembler et mettre en oeuvre le Brexit”