Un sujet qui fait aussi débat depuis des années déjà, la question de la Procréation Médicalement assistée (PMA) et de la Gestation Pour Autrui (GPA).
Tout d’abord qu’est ce que cela signifie, et bien la PMA existe sous plusieurs formes telles que la «fécondation in-vitro», qui est le transfert d’embryon ou l’insémination artificielle, mais cela n’est réservé qu’aux couples hétérosexuels, rencontrant des problèmes d’infertilité. Quant à la GPA, l’embryon est implanté dans l’utérus d’une femme tierce, dite souvent « mère porteuse » qui accepte de porter l’enfant des deux conjoints et de remettre le bébé dès la fin de des 9 mois de grossesse, cela permet aussi aux couples homosexuels d’avoir un enfant, or cette pratique est formellement interdite en France. Lors de son mandat de 2012 à nos jours, François Hollande a légalisé le mariage pour tous, mais pas l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, hétérosexuelles ou homosexuelles, sans discrimination, sous pression de « La Manif Pour Tous » en 2013, qui y était fortement opposée. Cette proposition avait été repoussée à plusieurs reprises : d’abord dissociée de la loi sur le mariage pour tous , intégrée et retirée de la loi famille, puis finalement classé sans suite. Que faire dans ce genre de situation ? Et bien les couples peuvent se rendre dans différents pays tel que la Belgique ou l’Espagne, qui offre ses services, légalement bien sûr. Ce sujet refait surface en cette période d’élection, chacun des candidats encore en lice ont un avis sur le sujet. Plus généralement, qui est pour et qui est contre, deux articles du journal Le Monde datant du 15 et 17 janvier 2017 de Gaelle Dupont et le second non signé, nous éclairent sur le sujet. Du côté des Républicains, le candidat François Fillon, soutenu de « La Manif Pour Tous » est formellement opposé à son autorisation pour les couples de femmes. Du côté du Parti Socialiste, Manuel Valls, vaincu de la primaire de la gauche, était quand à lui favorable à cette réforme, Benoît Hamon, candidat élu est du même avis, nous informe une vidéo du journal Libération concernant son avis sur la question. Mais la question ne fait pas l’unanimité parmi les socialistes : une partie seulement des députés et des ministres sont favorables à l’élargissement de l’accès à la PMA, dont la ministre de la santé, Marisol Touraine, et la ministre des familles, Laurence Rossignol, ce qui souligne bien les discordances du parti. A l’extrême droite, Marine Le Pen refuse la PMA pour les homosexuelles, considérant que cela ouvre la voie à la gestation pour autrui (GPA), à laquelle elle est extrêmement opposée. En effet, concernant la GPA tous les candidats en course y sont opposés.
Ce sujet n’a donc pas fini de faire débat, maintenant on peut donc se demander si derrière les paroles, il y aura des actes.
L.D, 1er ES