En Algérie , le secteur pétrolier représente près de 60% des recettes fiscales et 95% des exportations du pays selon Le Monde …

Alors que le peuple a décidé de se faire entendre et de démontrer leur mécontentement au sujet du gouvernement de leur président Bouteflika , le secteur ne semble pas impacté mais qu’en est-il réellement ?

La population algérienne s’avère être très dépendante des revenus que procurent le marché pétrolier mais les mouvements de protestations qui ont commencé à s’élever il y a quelques semaines pourraient mettre en péril cette rente pétro-gazière. Une catastrophe économique s’amoncelle-t-elle à l’horizon ? Selon Francis Perrin qui est le directeur de recherche à l’IRIS, cette peur n’a pas lieu d’être, et il soutient que « La plupart des opérations de production ou d’exploration ont lieu dans le Sahara, bien loin des villes où ont lieu les manifestations ». Ainsi , il n’y aurait pas de quoi s’inquiéter mais devrions rester aussi optimistes si ces nombreuses manifestations continuent de perdurer dans le temps et qu’elles finissent par prendre de l’ampleur ? Devrions-nous craindre que le peuple algérien soit pris à son propre piège ? Et quand est-il des pays qui commercent eux-même avec l’Algérie, ne risquent-ils pas de s’en mordre les doigts ? Telles sont les nombreuses questions qui demeurent malheureusement sans réponse actuellement…En effet, il est clair que seul le temps nous dira si nos craintes ont eut lieu d’être ou si elles n’ont étaient(espérons le) que purement imaginaires …