Mercredi soir à Genève ont été mis au enchères les bijoux de Marie-Antoinette qu’elle avait envoyés à Bruxelles avant de tenter de s’enfuir avec Louis XVI et leurs enfants.
En effet ces 10 joyaux n’ont pas été sortis depuis plus de deux siècles et font parti d’une collection provenant de la famille Bourbon-Parme qui a été mise aux enchères par la maison Sotheby’s. La vente a proposé également des pièces ayant appartenu au roi «Charles X, aux archiducs d’Autriche et aux ducs de Parme»,selon le figaro.
Marie-Antoinette était surnommée par les Français « madame déficit » par rapport à son train de vie. Pour ce morceaux de France, les acheteurs ont été dignes de la porteuse. 36 millions d’euro pour un pendentif, ornée de diamants et d’une perle d’une très belle taille, ce collier avait été estimé à la base à 1 ou 2 millions d’euros, son prix de vente aété pulvérisé ! 1,5 millions d’euros une broche, 400 000 euros pour une bague en diamant contenant une mèche de cheveux de celle qui fut la dernière reine de France etc…
Au total, tous ces bijoux estimés à 3 millions de dollars ont été vendus pour plus de 43 millions de dollars a indiqué Sotheby’s.
Stéphane BERN a suggéré au ministère de la culture de faire rapatrié ce qu’il considère être notre patrimoine historique. La loi française prévoit normalement un droit de préemption de l’Etat pour les œuvres d’art. Mais il ne s’applique pas en Suisse, selon RFI .
Nous ne connaissons pas le nom des acheteurs mais certains pourraient provenir du Moyen-Orient et de la Chine.
Rachel ANTOINETTE