« La lutte des classes » est un film français sorti récemment le 3 avril 2019, de Michel Leclerc mettant en scène la vie d’un couple de classe aisée, Sofia et Paul interprétés par Leïla Bekhti et Edouard Baer. Ils doivent scolariser leur fils, Corentin, dans une école. La question est : une école privée ou une école publique ?
« Sofia et Paul emménagent dans une petite maison de banlieue. Elle, brillante avocate d’origine maghrébine, a grandi dans une cité proche. Lui, batteur punk-rock et anar dans l’âme, cultive un manque d’ambition qui force le respect ! Comme tous les parents, ils veulent le meilleur pour leur fils Corentin, élève à Jean Jaurès, l’école primaire du quartier. Mais lorsque tous ses copains désertent l’école publique pour l’institution catholique Saint Benoît, Corentin se sent seul.
[Eh oui perdre ses amis causent une profonde douleur émotionnelle !] Comment rester fidèle à l’école républicaine quand votre enfant ne veut plus y mettre les pieds ? Pris en étau entre leurs valeurs et leurs inquiétudes parentales, Sofia et Paul vont voir leur couple mis à rude épreuve par la « lutte des classes » [un dilemme décisif] » d’après Allociné.
Il s’agit d’une histoire fictive mettant en scène des personnages crées par un scénario. Pourtant certains y voient comme un film documentaire. Pourquoi peut-on parler d’un film documentaire par conséquent ?
« Une fiction peut en cacher une autre… En l’occurrence dans le nouveau long métrage de Michel Leclerc et sa coscénariste Baya Kasmi, c’est la fiction de la mixité sociale à l’école qui est interrogée. » d’après France Culture.
Nous pouvons comprendre que ce film porte une réflexion pertinente sur ce qui se passe de nos jours dans la société. En effet la mixité sociale à l’école étant « une condition même de la mise en œuvre des principes qui instituent l’école française », est l’un des problèmes toujours d’actualités.
Cette mise en place de cette mixité permet de « lutter contre les ségrégations et inégalités sociales et avance des propositions pour développer une culture scolaire permettant à l’enseignement obligatoire de jouer son rôle intégrateur » d’après education.gouv.fr
« Parler de mixité c’est presque parler de discrimination » ! selon lemouvement.info
Ce film permet de faire passer un message important (un but didactique) tout en se divertissant ! Rappelons qu’il s’agit d’un film comique et souvenez-vous de cette devise de la comédie « Castigat ridendo mores » imaginée par le poète Santeul (Paris 1630) (elle corrige les mœurs par le rire) !