Jusqu’à mercredi 30 janvier, les députés ont examiné le projet de loi contre les casseurs, suite aux manifestations des Gilets jaunes. Pour ne pas perdre plus de temps, le gouvernement s’est inspiré du texte voté au Sénat en octobre par le sénateur LR Bruno Retaille en réaction au « black blocs ». Cette loi divise les députés mais pas qu’eux.
Certaines personnes favorables à la loi sont préoccupées par la sécurité comme Christian Estrosi, le maire LR de Nice, qui rappelle l’extrême violence des gilets jaunes en précisant, selon le site capital.fr, “qu’un certain nombres de manifestants qui ont été interpellés” utilisant “contre les forces de l’ordre des haches, des couteaux, des bombes lacrymogènes, des bombes artisanales, des bouteilles d’acide, des boules de pétanque. Et d’autres pour appliquer le principe du “casseur-payeur” .
Au contraire, Clémentine Autain, députée LFI, souligne un des nombreux problèmes du texte. Il ne vise “que les violences de certains manifestants mais jamais les violences policières”. Selon Vincent Brengarth, avocat au Barreau de Paris, cette loi cherche à accroître les pouvoirs administratives. La création de tels périmètres revient donc “à créer un environnement criminalisant pour le manifestant, auquel il est attribué la volonté de participer à un mouvement suspect alors qu’il ne souhaite qu’exercer ses droits d’aller et venir et de manifester”. De plus c’est une loi difficile à mettre en place. Les individus dissimulant leur visage lors d’une manifestation seront difficiles à sanctionner.
Quel serait votre position sur cette affaire ?