Paris, capitale de la France, grande métropole européenne, ville monde, dont l’attractivité et le rayonnement est indéniablement fort, se construit autour de différents piliers. Ces piliers représentent le cœur de la ville, parmi eux nous retrouvons notamment Notre Dame de Paris. Un véritable symbole non seulement, pour les adeptes du christianisme mais également pour les Français. Lundi 15 avril, la cathédrale a pris feu ébranlant violemment ce symbole. La suite des événements nous montre une mobilisation financière importante mais cela est–il justifié ?
Selon un article du Figaro datant du 26 avril, le feu qui s’est répandu dans la partie haute de la cathédrale, nous met face a une « Notre- Dame fragilisée », la rendant vulnérable à des vents de seulement 90km. Cet événement qui marque la plupart des consciences, va entraîner une cagnotte grâce à des dons afin de rebâtir l’édifice. Ainsi, selon un article de 20minutes paru le 24 avril, c’est à dire neuf jours après la « tragédie », les quatre collecteurs officiels de don à savoir la fondation de Notre-Dame, la fondation du patrimoine, la fondation de France et le centre des monuments nationaux, ont déjà récolté « plus de 400 millions d’euros de don ». Cette somme qui représente l’espoir de voir revivre ce vieux monument qui date de 1163, provoque au niveau de l’ensemble de la population des avis mitigés.
Les personnes les plus profondément bouleversées par cette événement sont ravies de voir une telle mobilisation et une récolte de fond aussi fructueuse en si peu de temps. Cependant au-delà de cette partie de la population, nous retrouvons partout sur les réseaux sociaux d’autres personnes plus indignées par le soutien financier que portent ces diverses associations pour la reconstruction. L’indignation ressentie par ces personnes-ci se vérifie par la prolifération de messages mais également de caricatures sur des réseaux sociaux comme Twitter ou Instagram. Leur révolte vient du fait que l’allocation d’aide financière, d’un tel poids, est plus tôt censé régler de « réels » problèmes tels que la situation des SDF, la pauvreté de certains retraités, la famine qui touche de plus en plus de pays dans le monde, mais aussi la pollution qui avec une telle somme pourrait être réduite.
Ainsi, si le feu ravageur de la structure restera gravé dans la mémoire de certains, la polémique sur les dons qui en découlent reste tout à fait d’actualité et divisera, bien que passivement, l’ensemble de la population.