Aujourd’hui le 14 décembre 2018,le lycée Georges Brassens accueille M. André Mercadal désigné en qualité de commissaire enquêteur en rapport avec le projet Projet de création d’une ligne de transport collectif urbain par câble aérien entre les secteurs «Chaudron – Moufia – Bois de Nèfles». Le proviseur, un collectif d’enseignants, une représentante des parents d’élèves, quelques agents et élèves faisant partie du lycée étaient t conviés à cette réunion.
L’échange débute par une présentation de M. André Mercadal et son de rôle du commissaire enquêteur qui est indépendant et impartial. Il intervient ici dans le cadre d’une enquête d’utilité publique. Dans ce cas, il doit visite des lieux, rencontre du maître d’ouvrage, des administrations, demande de documents… Il va à la rencontre du public en veillant à sa bonne information. À l’issue de la consultation, il rédige un rapport relatant le déroulement de l’enquête, plus des conclusions dans lesquelles il donne son avis personnel et motivé, juste à titre indicatif. 3 avis sont possibles : favorable, défavorable et réservé.
Après sa présentation, le commissaire laisse les personnes présentes s’exprimer. 4 grands points ont été discutés notamment celui des cabines du téléphérique présentées au salon de la maison en avril 2018. La cabine constituée d’une aération légèrement ouverte pour la circulation de l’air permettrait à une personne présente dans la cabine de passer une main alors imaginez une personne malintentionnée , qu’est ce que cela pourrait donné ? Les enseignants craignent qu’une personne puisse jeter des objets ou dans le pire des cas un liquide comme de l’acide. Le risque zéro n’existe pas surtout avec les attentats récentes, comme on dit « mieux vaut prévenir que guérir ».
De plus quelle est la vision à long terme de ce projet? Qui peut être sûr de ce qui peut arriver notamment avec le réchauffement climatique, les vents s’accentueront de plus en plus, le téléphérique est-il vraiment préparer à l ‘avenir ?
Les enseignant s’inquiètent de l’image du lycée Georges Brassens . La crainte d’une nouvelle baisse d’effectifs est présente alors que les options proposées et attractives comme Science Po et le théâtre n’incitaient plus les familles à demander une dérogation vers un autre établissement. Mais quelles familles voudraient que leurs enfants passent leurs journées au-dessous d’un téléphérique d’une tonne ?
Le dernier grand point est aussi le plus important, l’éducation. L’éducation est menacée, les élèves sont déjà sujet à une concentration volatile et n’ont nullement besoin d’une autre source de distraction. La concentration est vraiment importante à l’apprentissage ? ce que ne doit pas forcément savoir certaines personnes de la CINOR car selon certains dires« le téléphérique sera une source de distraction ».